Mon engagement
du vignoble à la cave
Chaque jour, mes efforts portent avant tout sur le respect du sol et de la vigne pour en récolter le meilleur. Puis j’accorde une attention particulière à la vinification pour révéler l’essence des grands terroirs de la Côte de Nuits.
Je travaille les sols avec des enjambeurs anciens, au poids très faible pour ne pas les compacter et les rendre le plus vivant possible.
Les sarments de vigne sont broyés pour restituer de la matière organique au sol. L’amendement est réalisé de manière raisonnée, uniquement avec de la matière vivante et des composts.
Je pulvérise des thés de compost et des préparations de plantes pour entretenir la faune des sols et préserver les microorganismes nécessaires à sa bonne santé.
Je ne coupe à la taille que des bois récents pour être le moins mutilant possible.
Je pratique une taille douce (Guyot Poussard), pour respecter les flux de sève des plantes. La longueur des bois laissés est ajustée selon la vigueur de chaque cep. Je recherche une production modérée qui n’épuise pas les pieds de vigne.
J’effectue des rognages assez hauts en général pour assurer de l’ombre portée et favoriser les échanges photosynthétiques.
Je réalise les traitements avec des produits naturels qui sont proches des caractéristiques de la plante, lorsque la pression des maladies fongiques les impose.
Je surveille constamment chaque cuvée pour être le moins interventionniste possible.
Les raisins sont triés à la vigne par les vendangeurs dans des caisses. Cela permet un tri qualitatif et limite les transvasements des fruits. Ils sont égrappés à 100%, de manière lente afin de garder la structure des baies. La vinification est l’occasion de révéler le fruit de la vigne et le travail fourni durant l’année.
L’élevage se fait en fûts sur 18 mois environ, avec des chênes récents (neufs à 3 ans) afin de structurer au mieux les vins sans que le bois ne soit trop marqué.